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Publié le 16/02/2021 par PCF

Haïti : Répondre à l'appel à solidarité du peuple haïtien en danger !

Depuis 2018, le peuple haïtien se mobilise contre le pouvoir corrompu et autoritaire de Jovenel Moïse. Les manifestations populaires massives ont été réprimées dans le sang, plusieurs dizaines de personnes ont perdu la vie, mais le président haïtien continue de bénéficier au plan international du soutien de sa marraine officieuse, l'administration étasunienne, et de l'UE et même – sous couvert de son élection au suffrage universel – d'une partie des instances des Nations unies.

Ponte de l'agroalimentaire qui a fait sa fortune, colossale, dans la banane, Jovenel Moïse mène une politique au diapason des exigences du Fonds monétaire international (FMI) par une libéralisation forcenée de l'économie du pays favorisant les 20 % de privilégiés qui se partagent à eux seuls près de 65 % des richesses nationales. Sous son mandat, la corruption s'est poursuivie et encore étendue alors que le pays est l'un des plus pauvres de sa région, et même du monde. La moitié de la population ne dispose que deux dollars par jour pour survivre. Des centaines de millions de dollars d'aide au développement et de dons humanitaires ont été détournés au vu et au su de tous, notamment des fondations étatsuniennes qui exercent une mainmise sur les programmes de développement de l'île. Depuis le 13 janvier 2020, seul un tiers des sénateurs siège encore et, comme ce fut le cas en 2015, Haïti n'a plus de réel Parlement. C'est donc le chef de l'Etat, seul, qui gouverne – à coups de décrets comme à coups de matraque, au milieu d'un silence gêné mais convenu, un véritable silence complice, des puissances internationales.Il y a une semaine, alors que la plus haute instance juridique du pays, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, a constaté selon les termes de la Constitution la fin du mandat présidentiel au 7 février 2021 et nommé un président par intérim, Jovenel Moïse a répliqué en multipliant les arrestations arbitraires pour « complot contre la sûreté de l'Etat » et renforçant la répression contre les manifestants, pourtant soutenus par tous les secteurs de la société, la confédération des barreaux ainsi que la conférence épiscopale et les églises protestantes, qui exigent tous son départ et l'organisation d'un scrutin démocratique, libre et transparent.

Ainsi que le souligne l'écrivain Lyonnel Trouillot dans son Appel à solidarité pour peuple en danger, le 8 févier, c'est l'ombre des « tontons macoutes » qui plane à nouveau sur Haïti et c'est la dictature qui s'avance.

Le Parti communiste français tient à renouveler son soutien et sa solidarité avec le peuple haïtien, avec tous les secteurs en lutte, notamment les enseignants, pour leurs droits sociaux, la justice sociale, les libertés et la démocratie en Haïti. Le PCF appelle à la solidarité internationale la plus large avec le peuple haïtien qui endure des décennies de prédation, d'ingérence, d'exploitation et de violence politique.

Le PCF demande instamment aux autorités françaises de condamner avec fermeté les actes de répression de Jovenel Moïse et de prendre une initiative déterminée sous égide des Nations unies pour la mise en place d'un vrai processus de transition et d'une conférence nationale comme le demande le mouvement populaire haïtien.

Il y a neuf ans, le camarade et ami Ludo Martens tirait sa révérence.

Ce soir, lors d'une rencontre pour parler de Jacques Roumain, le fondateur du Parti Communiste Haïtien,

nous tenons à observer, au nom de Ludo Martens,  grand révolutionnaire, internationaliste prolétarien,

une minutie de silence.

                   Camarade Vania Lubin membre du CC

                   

                   

 

 

 

Le gouvernement de Jovenel Moïse sème la confusion

Depuis des lustres, nous disons qu'il existe UNE CHINE et que Taiwan n'est qu'une province, comme la Gônave l'est pour Haïti

Ce gouvernement ne fait que mentir sur toute la ligne.

Quand le premier Jouthe déclare avoir acheté du matériel entre les mains de la Chine pour la somme de 18.000.000$

il faut qu'il précise qu'il s'agit de Taiwan. Deux ministres des affaires étrangères, Rodrigue et Bocchit Edmond  

ce dernier était conseillé par Stanley Lucas l'homme de l'IRI.

Il faut que nous demandions des comptes à ce gouvernement qui continue de mentir sur tout. 

OUVE JE N sou tout sa kap pase e lakay e deyo. Nou men ki a letranje, ouve jen.